Un sacré retour de flamme !

Un sacré retour de flamme !

De son arrivée, le 8 mai, dans le port de Marseille, à l’embrasement, le 26 juillet, de la vasque du Jardin des Tuileries, la flamme olympique a traversé soixante-cinq départements et fait étape dans quatre cents villes. La Vienne a eu l’honneur de l’accueillir le 25 mai. Inoubliable…

Martine et Gérard n’auraient manqué cela pour rien au monde. La flamme olympique dans la Vienne ? Un bonheur unique à partager à deux. Non, à mille, à dix mille… A cinq ou six fois plus… « Le calendrier a été sympa avec nous, en programmant ce passage un samedi, ça nous a évité de prendre un jour de congé », sourit la Poitevine. En ce samedi de rêve, donc, son compagnon et elle ont couvert la courte distance séparant leur domicile de Neuville, première commune référence couvée de l’attention populaire, sur le chemin menant de Loudun au Futuroscope. « Il y avait du peuple », sourit Gérard. Confirmation de la préfecture : 3500 personnes au bas mot. Et au départ matinal à Loudun ? Au moins autant, ma bonne dame ! De la cité de René Monory à Château-Larcher, via Neuville et Châtellerault le matin, puis du côté de Montmorillon, Charroux, Poitiers et du Futuroscope l’après-midi, ce sont au total 50 à 60 000 aficionados qui ont fait honneur à la flamme olympique et aux quatre-vingt dix-neuf relayeurs retenus par le comité d’organisation.

“L’attente était fébrile, l’engouement inimaginable. C’était grandiose !”

Parmi eux, des anonymes, comme Emilie GIRET, maman d’Olympe, enfant lune, venue passer le témoin à Châtellerault vêtue d’une combinaison anti-UV, des bénévoles associatifs, telle Amandine SICARD, éducatrice sportive et sapeur-pompier du Sdis86, relais neuvillois, mais aussi des personnalités locales, comme le directeur du Futuroscope, Rodolphe BOUIN, « passeur de bonheur » en terres loudunaises, et des sportifs, bien sûr. Citons la présidente du Stade poitevin basket-ball, Cathy GUILLOT, présente à Neuville, le vice-champion paralympique de voile à Pékin 2008, Nicolas VIMONT-VICARY, en lice, l’après-midi, à Montmorillon, sans oublier l’illustre Earvin NGAPETH, désormais double champion olympique de volley-ball, formé au CEP-Saint-Benoît, resté très attaché à ses racines. Son rôle à lui ? Allumer la vasque (les puristes auront retenu le terme de « chaudron », la seule vasque existante étant celle du Jardin des Tuileries), en toute fin de soirée et de parcours, à l’Arena Futuroscope. Moment suspendu qui restera dans les mémoires comme un point d’orgue incomparable.  « Ça aussi, on a pu y assister, reprennent en chœur nos amis Martine et Gérard. L’attente était fébrile, l’engouement inimaginable. C’était grandiose ! » Un majestueux bouquet final pour une fête d’ensemble qui, à l’image des animations sportives du parc du Triangle d’Or et les déambulations « vociférantes » du centre-ville de Poitiers, a soulevé un enthousiasme du tonnerre d’un bout à l’autre du département. Nous acquiesçons : ce retour de flamme en terre de Vienne (le dernier passage datait de décembre 1991, en amont des JO d’hiver d’Albertville) fut grandiose. Les Jeux sont morts, vive les Jeux !

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