![Stéphane POTTIER, serviteur de l’arène](https://cdn.prod.website-files.com/67288445fbcd5c8890c733c8/6780f4b84fbd206da9ec9318_sp.jpg)
Après de longues années passées à concevoir et aménager des salles de sports et de spectacles, le Rennais Stéphane POTTIER a accepté, à près de 50 ans, en 2022 de prendre seul les commandes d’une Arena, au cœur d’un département dont il ne connaissait rien d’autre que la marque Futuroscope.
Ce n’est pas le genre de la maison que de brûler les étapes et de crier victoire avant l’heure. Son optimisme est d’autant plus beau à partager qu’il se teinte de la plus criante des sincérités. « Je suis convaincu que cette Arena s’est trouvé un public et qu’elle va séduire un nombre grandissant de faiseurs de spectacles, d’artistes, de producteurs, d’équipes, de clubs, de fédérations… Une alchimie est en train de naître. » A l’écouter, difficile de croire qui y a encore deux ans, Stéphane POTTIER parcourait le monde en quête de dynamiques à insuff ler, de projets à mûrir, de conquêtes à mener. Difficile de croire que ce Breton de naissance, vite charmé par les sirènes de la capitale et tout aussi rapidement devenu Parisien bon teint, trouverait dans la Vienne matière à s’épanouir. Car de la Vienne, de ses terres et de ses hommes, il ne savait que peu... « Un positionnement approximatif sur une carte, entre Paris et Bordeaux, et la marque Futuroscope, bien sûr. » Cette même marque qui, depuis près de deux ans maintenant, est accolée au nom de son Arena, la première dans laquelle il ait accepté de descendre sans autres armes que la volonté et le courage. « Bien sûr, je ne suis pas seul, concède l’intéressé, j’ai une belle petite équipe autour de moi, qui m’aide considérablement dans ma tâche, mais l’expérience de la direction générale, en comparaison de tout ce que j’avais pu faire avant, c’était un pari incroyable. Je pense l’avoir relevé, j’en suis d’autant plus heureux et fier qu’ici, je me sens bien. »
« Ici, se développe une sorte de mini-ville du divertissement que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. »
Partagé entre les plaines du futur, où il travaille, le centre-ville de Poitiers, où il a un appartement mais où il ne profite pas encore assez, assure-t-il, des trésors qui l’entourent, et Paris, où coulent la source de son existence et son sang de père de famille (il a deux grands ados de fils), le globe-trotter de toujours a visiblement trouvé son équilibre. Loin des terrains de foot et des pistes d’athlé d’autrefois, où ses espoirs de professionnalisme se sont enfuis à l’adolescence. Loin de ces premiers pas de communicant ès sport, tantôt prince des régies pub ou roi de l’événementiel en short-baskets, tantôt acheteur de droits télé ou grand ponte du conseil audiovisuel. Loin, aussi, des grandes aventures humaines bâties en même temps qu’un grand stade de Lille ou une Allianz Riviera niçoise, une Arena ou un Matmut Atlantique à Bordeaux. Loin, encore, des expériences inoubliables vécues dans le Groupe Canal+, chez Lagardère Sports and Entertainment ou au Qatar, à se mesurer à la démesure… Cette vie-là, ces vies-là, n’est peut-être pas, ne sont sans doute pas finie(s). Mais au demi-siècle sonnant, Stéphane POTTIER apprécie de pouvoir apprécier. « De tous les projets de conception auxquels j’ai participé, celui-ci restera à part. D’abord parce que j’ai fini par en prendre la direction, mais aussi par qu’ici, se développe une sorte de mini-ville du divertissement que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Ici, le champ des possibles est large et l’intimité de travail avec le parc très plaisante. Nos futurs sont liés. Je les vois magnifiques. » L’optimisme est toujours beau à partager lorsqu’il se teinte de la plus criante des sincérités.