Et si vous passiez à l’or d’été ?

En 2025, il fêtera vingt ans de fidélité au centre-ville de Poitiers. Au 8 de la rue Gaston-Hulin, le Comptoir de l’Or plonge son regard sur les coulisses d’un art méconnu et pourtant passionnant : le négoce de métaux précieux. Un art  « appris sur le tas » par Benjamin MASSÉ et que le Poitevin de naissance décline aujourd’hui dans deux autres boutiques « Or & Argent », à Tours et Blois. Au feu de son expertise et de son estimation, sont régulièrement soumis des bracelets et des bagues, des colliers et des broches, des pièces d’or et d’argent, mais également des collections de billets de banque et des lingots. Chez lui, l’éclectisme est un antidote au conservatisme. Cela tombe bien, ils sont nombreux (mais si, mais si !) les gens comme vous et nous à apprécier de ne pas garder leurs deux pieds dans le même sabot lorsqu’il s’agit de placer leur argent. « L’or est devenu un produit financier comme les autres, confirme Benjamin. Il se veut complémentaire du placement immobilier, de l’épargne ou des actions. Le choix de la diversification, quand il est possible, est un bon choix. »

“ En période d’incertitude économique,  l’or est l’actif sûr et la valeur de l’anti-crise par excellence. ”

Surfant sur la dynamique d’une cotation régulièrement en hausse depuis vingt ans, l’or, dont le lingot d’un kilo se négocie actuellement autour de 64 000€, séduit à plus d’un titre. La plus reconnue de ses qualités : son universalité. « C’est la monnaie d’échange internationale, il a la même valeur partout sur la planète, éclaire Benjamin. Il est aussi intemporel, c’est la plus vieille monnaie du monde. Et puis, avec lui, les risques de dépréciation sont mesurés. En période d’incertitude économique, l’or est l’actif sûr et la valeur de l’anti-crise par excellence. » Sur le sujet, Benjamin MASSÉ, vous l’aurez compris, en connaît un rayon. Et tout autant lorsqu’il s’agit de conseiller le candidat sur son acte d’achat et lui expliquer les contorsions fiscales qui nécessairement accompagneront sa démarche.  « Comme tout type d’investissement, le placement or ne peut se faire à la légère, explique le professionnel. Nous sommes là pour accompagner le client au mieux de ses intérêts, et en toute discrétion, bien entendu. » Et de l’autre côté du miroir, celui des vendeurs, que se passe-t-il ? Sur ce point-là, l’élu de la CCI se veut pragmatique. « Je peux vous assurer que rares, très rares sont les gens qui viennent nous voir avec l’espoir de devenir riches et même de renflouer leurs caisses. La plupart du temps, les personnes qui nous confient leurs napoléons, leurs pièces de 20 francs ou leurs souverains le font pour se faire plaisir et, plus fréquemment encore, pour faire plaisir à leurs proches ou alléger les dépenses du quotidien » Vendre pour aider. Voilà un concept qui a du cœur. Un cœur en or, cela va de soi…