![Delphine PAPILLON-PASTOR, Brunet atout cœur](https://cdn.prod.website-files.com/67288445fbcd5c8890c733c8/67812e401aa9cbf7f28d32dc_MED02157.jpg)
En janvier prochain, Delphine PAPILLON-PASTOR, Versaillaise de naissance, Orléanaise puis Lyonnaise d’éducation, un temps Tourangelle d’adoption, comptabilisera vingt-deux années de fidélité au siège poitevin de Brunet et à un département qui n’en finit plus de la séduire.
Elle n’a croisé le regard du « père-fondateur » qu’au crépuscule de l’année 2002. « C’est lui qui a mené mon entretien d’embauche, se souvient Delphine PAPILLON-PASTOR. J’ai commencé un mois plus tard et le fait est que je n’ai jamais plus eu l’occasion de travailler avec Jean-Michel BRUNET. » Sans autre regret que celui de n’avoir pu œuvrer à ses côtés, Delphine fait tout, depuis vingt-deux ans, pour se montrer digne de la confiance que le grand patron lui accorda en la recrutant. « Et de l’opportunité, aussi, que m’a offerte Patrick NIBEAUDEAU, le directeur du développement, de m’associer, pendant toute cette période, à de nombreux projets essentiels pour l’entreprise. » De ses premiers pas de responsable de communication à ses missions actuelles de directrice du commerce, « bras droit », on peut l’écrire, du directeur général, Jean-Marie PENEAUD, Delphine a tout vécu des trépidations existentielles de Brunet au XXIe siècle : les « LBO » répétés de 2003, 2006, 2011, 2017, son rachat par le groupe Ortec, en cette même année 2017, ses récurrentes croissances externes, ses patientes augmentations de parts de marché et de chiffre d’affaires… Sourire aux lèvres, elle savoure. « Il y a vingt ans, rappelle-t-elle, on était aux alentours de 60M€. En 2023, on a réalisé 173M€, et on sera sensiblement dans les mêmes eaux en 2024. Les effectifs sont eux-mêmes passés de 500 collaborateurs à l’époque à plus de 1000 aujourd’hui, répartis dans quarante agences au total. Comment pourrait-on ne pas se montrer fier du chemin parcouru ? » Comment Delphine elle-même pourrait-elle ne pas se montrer fière de son influence sur le développement de l’entreprise cinquantenaire. « Parce que c’est le fruit du travail d’un collectif », vous répondra-t-elle en toute humilité. Disons que son obsession à développer la stratégie commerciale a joué un rôle moteur dans cet accomplissement. Bien lui en a pris.
« Je réalise que depuis vingt-deux ans, je me suis en grande partie enrichie des opportunités que j’ai su saisir. »
Bien lui en a pris, aussi, d’avoir accepté de changer de vie, en suivant son mari, nommé au Crédit Agricole Touraine Poitou, d’abord à Tours, ensuite à Poitiers, au matin des années 2000. Et d’avoir saisi si promptement la chance autrefois offerte par Brunet Electricité de lancer sa carrière professionnelle. « Ce fut effectivement une chance de tomber sur l’annonce de l’entreprise, confesse l’intéressée, une chance d’avoir été recrutée et une chance, au-delà, d’avoir posé mes valises dans un département comme celui-là. Franchement, ce n’était pas gagné d’avance, mais au fil du temps, la Vienne s’est imposée comme un territoire agréable à vivre, à dimension humaine, peuplé de gens eux-mêmes profondément humains. » Un département et une ville, Poitiers, découverts quelques années plus tôt dans le cadre d’études en maîtrise de sciences de gestion menées à l’IAE. « Ici, insiste Delphine, j’apprécie surtout qu’on laisse du temps au temps. La vie me semble idéale pour élever des enfants. Malgré un travail hyper accaparant, je n’ai jamais eu le sentiment de passer à côté de l’éducation de ma fille et de mon fils. J’ai sans doute eu cette autre chance, on y revient, de tomber sur les bonnes personnes pour pallier mes absences. Je réalise d’ailleurs que depuis vingt-deux ans, je me suis en grande partie enrichie des opportunités que j’ai su saisir. » Ni la Vienne ni Brunet ne se plaindront de ces choix du destin.