Clément JOLY, cousin d’aujourd’hui

Clément JOLY, cousin d’aujourd’hui

Après plus de douze années passées à l’étranger à travailler comme gestionnaire d’actifs financiers pour une banque néerlandaise, le Sarthois Clément JOLY a choisi de sauter le pas de l’entrepreneuriat à l’aube des années 2020. C’est à Poitiers qu’il a trouvé son bonheur, avec la reprise de Cousin Traiteur.

Il en est généralement de ses premiers pas d’entrepreneur comme de son premier voyage au long cours. Préparation et attente se nourrissent tout à la fois d’espoirs et d’envies, de craintes et de préjugés… Dans le cas de Clément JOLY, aucune déception, aucun regret, aucune douleur à refouler. « Je vis exactement ce à quoi je m’attendais et m’étais préparé. Aucune surprise, donc, mais que du positif. » Moins de deux ans se sont écoulés depuis le franchissement du Rubicon. Janvier 2023, l’heure du grand saut. D’une page à noircir pour l’ancien étudiant en droit et en sciences politiques, à tourner pour son prédécesseur à la tête de Cousin Traiteur, Francis COUSIN en personne. « Le passage de flambeau s’est fait naturellement, admet Clément. Francis et sa fille Marie-Pierre sont des gens charmants, ils m’ont tout de suite plu. Et je crois que ça a été réciproque. Leur succéder n’était pas chose facile, je pense que ça ne l’est jamais lorsqu’on prend le relais de figures aussi emblématiques, acteurs de leur territoire, créateurs de leur propre entreprise quarante-sept ans plus tôt. Mais au final, je ne peux qu’être ravi de l’accueil qui nous a été fait, à Philippe et à moi. Je pense notamment à nos soixante collaborateurs qui nous ont considérablement facilité la tâche. Nous ne les remercierons jamais assez pour cela. » Philippe, c’est Philippe PAROISSIEN. Cuisinier de formation, restaurateur, traiteur et entrepreneur rochelais que Francis COUSIN lui-même a présenté à Clément. « Lui lorgnait l’activité de La Rochelle pendant que moi, j’achetais Poitiers. Le premier contact a été le bon. Comme j’étais ouvert à l’idée d’une association, j’ai dit banco. »

« J’avais rêvé d’une entreprise à taille humaine, qui ait un savoir-faire, un produit, une marque à défendre et à dignement représenter. Avec Cousin Traiteur, je suis servi au-delà de mes espérances. »

Sur les bords de l’Atlantique, le duo nouvellement constitué a conservé un bureau pour réaffirmer la présence -depuis vingt-deux ans- de Cousin Traiteur in situ, mais sans reprendre pour autant le restaurant situé au pied du pont de l’île de Ré. C’est là l’un des rares changements apportés par le duo sartho-rochelais à l’histoire picto-charentaise de l’entreprise. « La mentalité de nos prédécesseurs, cet esprit familial, ce sens du service et de l’engagement collectif, ce rapport qualité-prix sans égal, nous n’avons pas à y toucher. Bien au contraire, c’est ce qui fait notre image de marque. Seule, selon moi, doit être apportée une touche de modernité à l’outil de travail, aux process et à l’image de l’entreprise. » A l’ère de la digitalisation, cette même entreprise a de fait abandonné le « F » originel de « F. Cousin ». La police de caractère du logo a été épurée, la mention « Le Goût du partage » affirmée. Quant au site Internet, il a été entièrement revisité. « Pour ma première expérience entrepreneuriale, résume Clément JOLY, j’avais rêvé d’une structure à taille humaine, qui ait un savoir-faire, un produit, une marque à défendre et à dignement représenter. Avec Cousin Traiteur, je suis servi au-delà de mes espérances. » Après douze années d’exil volontaire du côté d’Amsterdam et de Hong-Kong, à défendre les intérêts de la banque ABN AMRO, puis une brève expérience professionnelle en terres lyonnaises à son retour en France, Clément a découvert la Vienne en suivant les pas de son épouse, mutée dans le département en 2020, et de leurs quatre garçons. Deux ans de recherche plus tard, il tombait sur l’occasion d’une vie. D’une deuxième vie. La plus belle ?

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