Alterna Stade Poitevin, de l’énergie à revendre

Alterna Stade Poitevin, de l’énergie à revendre

Avec une équipe dirigeante et un staff technique déterminés à sa tête et un super partenaire engagé comme guide, l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball entend (re)placer, rapidement et durablement, Poitiers au sommet de la hiérarchie nationale.

De la trépidante histoire du volley à Poitiers, il a vécu presque autant de péripéties et de soubresauts que d’instants sportifs magiques et inoubliables ces dernières années. A sa place, bien des durs à cuire se seraient résolus à tourner casaque devant les obstacles essaimés sur le chemin des candidats à la succession de Claude Berrard. François Garreau, lui, n’a pas bronché. Passion quand tu nous tiens ! Deux ans après son arrivée à la tête du club « noir et blanc », double champion de France 1999 et 2011, l’agent immobilier savoure tout à la fois le chemin parcouru, le moment présent et les promesses d’un avenir ensoleillé. Bercé par le doux ressac d’un début de saison des plus encourageants et d’affluences records, l’Alterna SPVB semble capable de franchir un nouveau cap dans l’opération reconquête appelée de ses vœux par la nouvelle équipe dirigeante. « L’an passé, rappelle la figure de proue, notre meilleur résultat comptable aux entrées avait été de 8 500€. Depuis septembre, on tourne à 18-20 000€ de moyenne à chaque match. » Une obsession désormais : le record de fréquentation de 5 021 spectateurs pour un match de Ligue 1. Le 27 décembre, les hommes de Dan Lewis accueilleront le rival tourangeau à l’Arena Futuroscope. Jauge prévue : 5200 places. Les paris sont lancés !

La vague Ngapeth

A la lecture des chiffres, une évidence s’impose : le renfort d’Earvin Ngapeth, encore considéré comme l’un meilleurs joueurs au monde, a agi comme un détonateur auprès du grand public et de la planète volley. « On a fait, en un mois et demi, l’équivalent de 14 ans de ventes boutique, sourit François Garreau. Les journalistes sont revenus en masse à la Ganterie, de potentiels partenaires ont toqué à la porte. C’est la preuve que le produit SPVB a fait son effet. » Gageons qu’il le fera encore après le départ du plus Poitevin des internationaux tricolores, formé au CEP Saint-Benoît voisin. « Earvin, poursuit François Garreau, a signé un contrat d’un an, assorti d’une clause libératoire qui lui permettra, au 27 décembre, de rejoindre le club de son choix (ndlr : en l’occurrence Fenerbahçe, en Turquie, pour 18 mois). Son désir de nous rejoindre a été une aubaine. Cette venue a certes nécessité que l’on mette la main à la poche, alors que notre budget était bouclé, avec une masse salariale équivalente à celle de l’an passé, mais on ne regrette en rien ce choix. Avec son renfort, tout le monde a été heureux. » Tout le monde ? Les gens d’Alterna en premier lieu. Alterna, le premier partenaire naming de club de l’histoire du volley français. Alterna, le catalyseur d’énergie. Alterna, le moteur du projet de développement du Stade Poitevin. Là encore, François Garreau jubile. « Pour espérer compter sur l’échiquier économique et sportif, nous avions besoin d’associer le destin du club à celui d’une structure de dimension nationale mais également profondément ancrée dans son territoire. Dès que j’ai fait la connaissance de Frédéric Bouvier, le directeur général, j’ai su que j’avais affaire au bon partenaire. Celui qui nous aiderait à grandir et à prendre notre envol. »  Depuis la saison 2023-2024, Alterna accole donc son nom à celui du SPVB. A l’aune d’une satisfaction qui fait plaisir à entendre. « Alterna est bien plus qu’un partenaire financier, insiste François Garreau. Nous travaillons main dans la main sur plusieurs dossiers, par exemple la RSE. Grâce à lui, nous allons également pouvoir compter, probablement à la rentrée 2026, sur une salle de musculation flambant neuve, que l’entreprise a prévu de construire sur ses terres, avenue Jacques Cœur. Le partage est total, la confiance aussi ! »

A l’heure des bodegas

Dans le souffle de cet engagement « fusionnel », le club aspire à évoluer, également, dans son approche des soirs de match et l’accueil de ses partenaires. « Nous en avons 150 environ à ce jour, énumère le président. Les VIP comme le grand public sont friands de nouveautés, d’animations, de spectacles. Nous sommes allés voir ce que d’autres clubs, dans d’autres sports, faisaient, à l’image du rugby à La Rochelle ou du hand à Limoges. Nous avons déjà des tables ouvertes et des afterworks. Désormais, ce sont les bodegas que nous souhaiterions développer. » Bar et concert, côté piscine, pour les supporters, en complément du traditionnel après-match VIP proposé sous le grand tivoli de Lawson-Body, voilà l’avenir immédiat du « réceptif » stadiste. L’avenir d’un club en pleine renaissance et résolu à écrire une nouvelle page glorieuse de sa… « trépidante histoire » !...

5

Le chiffre

Comme le nombre minimum de jeunes accueillis au centre de formation ouvert, à partir de la rentrée 2025, au sein de l’Alterna Stade Poitevin.

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